En 2025, les vagues de chaleur transforment des millions de logements mal isolés en véritables “bouilloires énergétiques”. Découvrez comment la rénovation énergétique devient aussi une solution contre la surchauffe estivale.

Le revers de la médaille énergétique

Quand on parle de précarité énergétique, on pense spontanément à l’hiver.
Aux logements mal chauffés, aux factures d’électricité qui s’envolent, à ces foyers contraints de se couvrir plutôt que d’allumer le radiateur.
Mais en 2025, un autre visage de cette précarité s’impose : celui des “bouilloires énergétiques”, ces habitations où la chaleur devient invivable l’été.

Les vagues de chaleur successives des dernières années, plus longues et plus intenses, ont révélé un nouveau problème : des logements mal isolés, exposés plein sud, aux toitures sombres, où la température intérieure dépasse souvent les 32°C.
Une situation qui met en danger les personnes âgées, les enfants, et plus largement, toute une partie de la population urbaine.

Un phénomène amplifié par le changement climatique

Selon Météo-France, les épisodes de canicule vont doubler d’ici 2030.
Les bâtiments construits avant 1980, sans isolation performante ni ventilation adaptée, sont les plus vulnérables.
La chaleur y pénètre par les murs, les fenêtres et les toits, et ne s’évacue plus la nuit.

Résultat : une accumulation thermique dangereuse, qui transforme l’habitat en fournaise.
Et paradoxalement, beaucoup de foyers investissent dans des climatiseurs énergivores — aggravant la demande électrique et les émissions de CO₂.

C’est un cercle vicieux que seule une rénovation énergétique bien pensée peut briser.

L’importance du confort d’été dans la rénovation

La performance énergétique ne se résume plus à la réduction des déperditions hivernales.
Le confort d’été devient un nouveau critère central dans les diagnostics et les aides publiques.

Une rénovation intelligente ne cherche pas uniquement à retenir la chaleur, mais aussi à l’empêcher d’entrer.
Cela passe par :

• une isolation thermique par l’extérieur, qui limite la conduction solaire ;

• des menuiseries performantes, dotées de vitrages à contrôle solaire ;

• une ventilation double flux pour rafraîchir sans gaspiller ;

• des protections solaires extérieures (volets, brise-soleil, stores).

Ces gestes simples, lorsqu’ils sont combinés, permettent de gagner jusqu’à 6 à 8°C dans certaines habitations, sans recourir à la climatisation.

Le rôle du végétal et de la conception bioclimatique

Lutter contre les bouilloires énergétiques, c’est aussi repenser notre environnement.
Les toitures végétalisées, les façades ombragées, les haies, les arbres, tout ce qui crée de l’ombre et de l’évapotranspiration participe à la baisse des températures locales.

Dans les centres urbains, l’effet “îlot de chaleur” accentue encore le problème.
Chaque mètre carré de béton ou de bitume accumule la chaleur du jour et la restitue la nuit.
C’est pourquoi les programmes de rénovation énergétique s’accompagnent de plus en plus de recommandations paysagères.

Des aides financières aussi pour le confort d’été

En 2025, les aides à la rénovation énergétique intègrent désormais cette dimension saisonnière.
Les dispositifs CEE et MaPrimeRénov’ reconnaissent officiellement les travaux visant à améliorer le confort d’été.

Les foyers peuvent ainsi bénéficier de primes pour :

• l’installation de protections solaires extérieures,

• le remplacement de vitrages,

• la pose d’une isolation thermique performante,

• la mise en place d’un système de ventilation naturelle ou double flux.

Le montant des aides varie selon le revenu, mais le principe reste le même : favoriser les logements capables de rester frais l’été et chauds l’hiver.

SoluGryn : accompagner la performance toute l’année

Chez SoluGryn, la rénovation énergétique est pensée dans sa globalité.
Nos équipes accompagnent les particuliers et artisans dans le choix de solutions qui garantissent à la fois le confort thermique, la durabilité et la sobriété énergétique.

En tant que mandataire mixte agréé, SoluGryn s’assure que chaque projet tienne compte du bilan énergétique global du bâtiment, et pas seulement de sa consommation hivernale.

Nos conseillers aident aussi à monter les dossiers CEE et MaPrimeRénov’, afin que les propriétaires puissent financer des travaux d’isolation ou de ventilation efficaces pour toutes les saisons.

Un enjeu de santé publique

Ce qu’on appelait autrefois une simple “gêne estivale” devient désormais un enjeu sanitaire.
En 2025, plus de 5 millions de Français vivent dans des logements susceptibles de dépasser les 30°C plusieurs jours d’affilée.
Ces conditions fragilisent les plus vulnérables et accentuent les risques cardio-respiratoires.

La rénovation énergétique n’est donc pas qu’un levier économique : c’est un enjeu de santé publique, un rempart contre les effets du dérèglement climatique.

En conclusion

Les “bouilloires énergétiques” rappellent que la transition écologique passe aussi par une meilleure conception du confort.
Rénover, c’est protéger : sa maison, sa santé et son environnement.

Grâce à l’expertise de SoluGryn, chaque projet devient une réponse concrète à ces défis — pour des logements mieux isolés, plus respirants, et véritablement adaptés aux étés de demain.

Contactez un conseiller SoluGryn pour connaître les aides disponibles et préparer vos travaux d’amélioration du confort d’été.