La rénovation énergétique du tertiaire : un levier stratégique sous-exploité

Bureaux, commerces, écoles, hôpitaux… Le secteur tertiaire représente plus de 40 % des consommations d’énergie en France. En 2025, la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires devient un enjeu économique, réglementaire et d’image incontournable.


Un géant endormi de la transition énergétique

Lorsqu’on parle de rénovation énergétique, on pense souvent aux maisons individuelles.
Pourtant, c’est un autre parc immobilier, plus vaste et plus énergivore, qui concentre une grande part du défi climatique : le secteur tertiaire.

Bureaux, commerces, écoles, administrations, établissements de santé ou de loisirs…
Ces bâtiments représentent près de la moitié de la consommation d’énergie nationale et un quart des émissions de gaz à effet de serre.

Longtemps négligée au profit du résidentiel, la rénovation du tertiaire entre aujourd’hui dans une phase cruciale.
Car derrière les obligations réglementaires, se cache un formidable levier de performance, d’économies et de valorisation patrimoniale.


Le décret tertiaire : une obligation devenue opportunité

Depuis 2019, le décret tertiaire impose aux propriétaires et exploitants de bâtiments de plus de 1 000 m² une réduction progressive de leur consommation énergétique :

  • –40 % d’ici 2030,

  • –50 % d’ici 2040,

  • –60 % d’ici 2050.

Autrement dit, la transformation est inévitable.

Mais loin d’être une contrainte, cette exigence ouvre la voie à une modernisation profonde du parc tertiaire.
Les bâtiments rénovés sont plus attractifs, plus confortables, plus compétitifs, et consomment jusqu’à 60 % d’énergie en moins.

En 2025, l’État renforce les contrôles et simplifie l’accès aux aides — notamment via les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et les programmes régionaux.


Quand l’efficacité devient un avantage compétitif

Dans un contexte économique incertain, les entreprises cherchent à réduire leurs charges fixes sans sacrifier leur productivité.
L’énergie, devenue un poste de dépense majeur, est aujourd’hui au cœur des stratégies de performance.

Rénover un bâtiment tertiaire, ce n’est pas seulement réduire la facture :
c’est aussi améliorer le confort des collaborateurs, renforcer la marque employeur et valoriser l’image environnementale de l’entreprise.

Des études montrent qu’un environnement lumineux, sain et bien ventilé augmente de 10 à 15 % la productivité des salariés.
L’efficacité énergétique devient ainsi un investissement rentable à court terme et un argument fort de responsabilité sociétale (RSE).


Des aides et dispositifs dédiés aux acteurs du tertiaire

Le cadre d’aides évolue pour soutenir cette transformation :

  • Les CEE tertiaires, qui financent les opérations d’isolation, d’éclairage performant, de ventilation ou de pilotage intelligent.

  • Les primes CEE spécifiques pour le remplacement de chaudières ou l’installation de pompes à chaleur industrielles.

  • Les fonds régionaux et programmes ADEME, qui subventionnent les audits et les études de faisabilité.

  • Et, dans certains cas, des financements bancaires verts à taux préférentiels pour les entreprises engagées dans la transition.

Ces dispositifs, lorsqu’ils sont bien combinés, peuvent couvrir jusqu’à 60 % du coût global des travaux.


SoluGryn, un partenaire stratégique pour les entreprises

Pour de nombreux gestionnaires, la difficulté ne vient pas de la volonté de rénover, mais de la complexité administrative.
Identifier les bons leviers, monter les dossiers CEE, suivre la conformité technique : autant d’étapes chronophages.

C’est là qu’intervient SoluGryn.
En tant que mandataire mixte agréé, l’entreprise accompagne les acteurs du tertiaire de bout en bout :

  • audit énergétique et identification des gisements d’économie,

  • montage des dossiers CEE et MaPrimeRénov’ Pro,

  • coordination avec les artisans qualifiés RGE,

  • suivi de conformité et versement des aides.

Chaque projet devient un investissement maîtrisé, avec des retours mesurables sur les consommations et la performance globale du bâtiment.


Un impact mesurable sur le long terme

Au-delà des économies immédiates, la rénovation énergétique du tertiaire crée une valeur durable :

  • réduction des coûts d’exploitation,

  • hausse de la valeur foncière du bien,

  • conformité réglementaire,

  • réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise.

Elle inscrit aussi les organisations dans une dynamique vertueuse de transformation — une image forte auprès des clients, investisseurs et collaborateurs.


En conclusion

La rénovation énergétique du tertiaire n’est plus un choix, c’est une nécessité stratégique.
Les entreprises qui anticipent ces évolutions prennent une longueur d’avance : elles maîtrisent leurs coûts, renforcent leur image et participent activement à la transition écologique.

Avec SoluGryn, les acteurs du tertiaire disposent d’un partenaire fiable, technique et engagé pour orchestrer leurs projets d’efficacité énergétique, du diagnostic à la valorisation.

Contactez un conseiller SoluGryn pour auditer vos bâtiments et identifier les financements adaptés à votre stratégie énergétique.