Le Gouvernement l’a annoncé : Il portera dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024, un effort historique de 1,6 milliard d’euros supplémentaires pour financer la rénovation énergétique des logements, portant à 5 milliards d’euros le budget total qui y sera consacré l’année prochaine.

 

Un mot d’ordre pour la planification écologique : accélérer !

 

  • Accélérer pour atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050

Le logement représente 16 % des émissions directes de gaz à effet de serre en France en 2019 et 45% de la consommation finale énergétique du pays. Près des deux tiers de ces émissions proviennent des logements et près d’un logement sur cinq est dans la catégorie des passoires énergétiques, classé F ou G selon le diagnostic de performance énergétique (DPE).

 

  • Accélérer les rénovations d’ampleur en ciblant mieux les passoires thermiques

Cet effort sans précédent de l’Etat doit permettre d’accélérer la dynamique de rénovations, en particulier les rénovations d’ampleur. Leur nombre devra atteindre 200 000 dès 2024 pour atteindre les objectifs climatiques d’ici 2030.

 

Ces moyens supplémentaires permettront notamment de financer :

 

  • Un renforcement très significatif des aides aux rénovations d’ampleur: jusqu’à 70 000 euros de travaux pourront être pris en compte pour les rénovations les plus performantes et le taux de prise en charge pourra atteindre 90 % pour les ménages aux revenus très modestes qui rénovent une passoire énergétique ;

 

  • L’augmentation des aides à l’installation de pompes à chaleur air/eau et géothermiques, de 1000€ à 2000€ pour les ménages aux revenus modestes et intermédiaires, afin d’accentuer la dynamique de remplacement des chaudières fonctionnant aux énergies fossiles par des équipements décarbonés ;

 

  • L’ouverture de soutiens à des travaux permettant d’améliorer le #confortdété dans le cadre des rénovations d’ampleur, afin de lutter contre les #bouilloiresthermiques au même titre que les passoires. L’installation de pompes à chaleur (y compris air/air réversibles) permettant de rafraichir l’air, les brasseurs d’air et des solutions passives telles que les protections solaires de parois vitrées seront finançables avec MaPrimeRenov’.

 

« Rénover une passoire thermique revient à en finir avec une passoire financière. »

Christophe Bechu

 

Dans ce contexte, Solugryn souhaite accompagner cette transition aux côtés des artisans en intégrant les distributeurs du bâtiment dans la chaîne de valeur, pour inciter, faciliter et accélérer la rénovation énergétique et atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Conscient des enjeux sociétaux et écologiques, de la nécessité d’accompagner et de sensibiliser les acteurs du bâtiment, SOLUGRYN s’inscrit au cœur de la rénovation énergétique, en proposant une vision innovante et des compétences techniques métiers au service des acteurs de la chaîne.

 

Anticiper, innover, former pour faciliter l’activité économique de tous les acteurs du bâtiment, telle est la mission que s’est donnée SOLUGRYN.

 

 

Pour rappel :

La rénovation énergétique des logements est une préoccupation majeure de nos concitoyens. La création de MaPrimeRénov’ en janvier 2020 a permis de rendre la rénovation énergétique accessible à tous avec près de 2 millions de logements rénovés.

 

Quelques chiffres clé depuis 2020 :

2 millions de logements rénovés dont 210235 rénovations globales

89 % des Français ayant sollicité MaPrimeRénov’ se déclarent satisfaits.

69 % affirment qu’ils n’auraient pas réalisé de travaux sans cette aide.

68% des bénéficiaires sont des ménages aux revenus modestes. Le montant des aides distribuées pour la rénovation énergétique s’élève à 8,6 milliards d’euros. Le cumul des économies d’énergie réalisées grâce à MaPrimeRénov’ représente 14,44 TWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle des habitants des ville de Lyon et de Paris cumulées.

 

MaPrimeRénov’ continue d’évoluer pour poursuivre l’effort de décarbonation des logements et accélérer les rénovations d’ampleur en ciblant notamment mieux les passoires énergétiques.

 

  • Financer des rénovations “d’ampleur” :

 

Pour encourager les Français à s’engager dans une rénovation la plus ambitieuse possible de leur logement, il faut leur proposer un accompagnement sur-mesure et les aider financièrement.

Chaque parcours de rénovation doit être personnalisé en fonction de la situation du ménage et des besoins de son logement.

À partir du 1er janvier 2024, MaPrimeRénov’ évolue avec un nouveau parcours accompagné. Les ménages souhaitant s’engager dans des travaux de rénovation permettant un gain minimal de 2 classes sur leur DPE bénéficieront d’un accompagnement systématique et d’une prime revalorisée.

En poursuivant ce parcours, ils amélioreront significativement l’efficacité énergétique de leur logement. Ce parcours est ouvert à l’ensemble des logements. Il cible notamment les passoires thermiques (logement classés F et G au sens du DPE) via une prime renforcée et permettra d’assurer un reste à charge très faible pour les ménages aux revenus les plus modestes.

 

Les + de ce parcours :

Un parcours unique et ouvert à tous, sans conditions de ressources, en remplacement des différentes aides existantes (MPR Sérénité, forfait MPR rénovation globale).

 

Un parcours systématiquement accompagné par un tiers de confiance indépendant, mon accompagnateur Rénov’, qui apporte un appui précieux dans les démarches techniques, administratives et financières.

  • Cette prestation d’accompagnement sera financée à hauteur de 100 % pour les ménages aux revenus très modestes, 80 % pour les revenus modestes, 40% pour les revenus intermédiaires et 20% pour les revenus supérieurs, dans la limite d’un coût plafond de 2000€ qui pourra atteindre 4000 € dans les situations spécifiques de traitement de l’habitat indigne et de la précarité énergétique pour les ménages aux revenus les plus modestes.

 

Une aide unique, avec un seul dossier déposé auprès de l’Anah qui se chargera de valoriser elle-même les aides au titre des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour le ménage. Le montant des aides au titre des CEE est donc intégré directement dans le montant de MaPrimeRénov’ sans autre démarche de la part des ménages.

 

Un parcours plus attractif et mieux financé, avec des taux de financement et des plafonds de travaux éligibles significativement relevés. Ainsi, pour un ménage aux revenus très modestes, le taux de financement socle sera de 80% pour une assiette de travaux éligible comprise entre 40000 et 70000 € (HT) selon l’ambition du projet.

 

Une aide renforcée pour sortir du statut de passoire énergétique : les taux de financement, déjà significativement améliorés, seront majorés de 10 % pour les passoires thermiques qui atteignent au moins l’étiquette D du DPE après travaux.

 

L’éco-PTZ sera reconduit jusqu’en 2027 et pourra être couplé avec MaPrimeRénov dans le cadre d’un parcours simplifié pour financer son projet de rénovation d’ampleur. Le prêt avance rénovation est un également un outil à disposition des ménages pour financer leur reste à charge. Les ménages aux revenus les plus modestes pourront continuer de solliciter des avances auprès de l’Anah pour limiter les montants à débourser en début de parcours.

 

  • Accélérer la sortie des énergies fossiles pour le chauffage avec MaPrimeRénov’

 

Quel est le principe de l’aide ?

MaPrimeRénov’ sans accompagnement conserve les caractéristiques qui ont fait son succès et permis d’amorcer une dynamique de massification des rénovations :

  • Des forfaits par postes de travaux calibrés en fonction de la performance des gestes ;
  • Une réponse pour des ménages qui ne souhaitent pas s’engager des travaux d’ampleur et dont le bâti a déjà une performance énergétique suffisante ;
  • Des aides adressées aux ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires.

 

Les nouveautés de ce parcours

  • Une amélioration des forfaits pour l’installation d’une pompe à chaleur air /eau ou géothermique.
  • Une obligation d’installer un équipement de chauffage renouvelable (y compris hybride, des locaux ou de l’eau chaude sanitaire), en complétant le cas échéant par un geste d’isolation.
  • Une obligation de fournir un diagnostic de performance énergétique (DPE) à l’entrée du parcours : les propriétaires de maisons individuelles d’étiquette F ou G ne pourront plus en bénéficier et seront obligatoirement réorientés vers le parcours accompagné.
  • Des conditions d’accès spécifiques, applicables aux parties privatives des appartements en copropriété : les forfaits resteront notamment accessibles sans obligation d’installer un équipement de chauffage.

 

 

Quelles sont les caractéristiques d’une passoire thermique ?

Il suffit pour cela de se référer au diagnostic de performance énergétique (DPE) du logement. Ce document synthétise la consommation énergétique du logement et ses émissions de gaz à effet de serre et attribue une lettre de A à G par niveau de performance décroissant. Si le DPE présente l’une des deux plus mauvaises étiquettes, F ou G, on dit que le logement est une passoire thermique.

 

Où réaliser un DPE ?

Le DPE doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié. Il est possible de choisir son diagnostiqueur DPE dans sa région, en consultant l’annuaire des diagnostiqueurs certifiés.

Quel est le coût d’un DPE ?

Le coût moyen est de l’ordre de 150€.